Dossier médicalNom & Prénom-Mikhaïl "Candyman" Dimitriov
Sexe-Masculin
Âge-35
Nationalité-Russe
Traits physiques-Cheveux noirs courts maintenus en pointes avec du gel, yeux bleu, petite barbe noire bien entretenue, visage un peu carré, débuts de rides
Taille-5'10
Poids-160 lbs
Maladie ou handicap physique-Aucunes
Autres-Mange beaucoup de bonbons
Dossier psychologiqueQualités-Assidu à la tâche, dévoué en la science, ordonné, sérieux, créatif, cultivé, rusé, patient
Défauts-Perd ses choses, d'apparence nonchalante, distant, fantaisiste parfois
Aime-Le pouvoir (sous toutes ses formes), le savoir, le sucre, son travail, son intégrité professionnelle, les sucreries, lire, écouter de la musique, les bonbons, la logique, les échecs
N'aime pas-Les légumes verts, perdre, ses ennemis, les extrémistes, la maladie, le désordre, le non-professionnalisme, l'illogisme
Comportement avec les gens-En général d'apparence nonchalante et peu soignée, il est respectueux des gens, encore plus de ceux qu'il appèle ses adversaire (donc presque tous les patients). La plupart du temps par contre, il les considère comme des pions sur un énorme échiquier avec lesquels il joue.
Maladie ou handicap mental-Sadisme non-sexuel et mégalomanie
Valeurs-Logique, progression et évolution, être fantaisiste
Tics-Manger un suçon ou toute autre sucrerie, avoir les mains dans les poches
Passé-
L’hélicoptère se posait sur l'énorme glacier. L’antarctique s’étendait sous mes pieds, ses grandes étendues blanches, quoi qu’inconnues, m’étaient familières. Il faut dire que passer sa vie en Sibérie rend un homme familier avec la neige et l’hiver éternel.
C’est une chaîne de coïncidences qui m’a amené sur ce continent. Soyons sincère, ce n’est pas l’altruisme. J’ai quitté Londres afin de m’installer sur l’endroit le plus froid mais cela ne me dérange pas. Un avancement professionnel important m’a amené ici, un nouveau poste dans un projet très ambitieux de l’OMS. Les journaux internes et les nouvelles internationales en parlaient, le CSHEMAS a ouvert ses portes. Déjà tout le monde en parlait.
J’ai déjà eu l’occasion de parler au Docteur Millet dans un congrès sur le lien entre la maladie mentale et le fétichisme sexuel. Plusieurs blagues de mauvais goût furent dites par les membres plus débonnaires mais je m’en tins au sujet. Enfin. J’ai donc envoyé une lettre à l’OMS en raison du manque de personnel qualifié. Je ne pouvais pas échouer, mon talent pour la psychologie ne pouvait que m’amener du bon, ce que ma présence dans cet hélicoptère témoigne.
J’ai donc reçu le poste pour lequel j’ai appliqué : Directeur adjoint. Ce fut dans les larmes que je quittai mon entourage. Pas les miennes bien entendu, un homme de mon calibre ne peut se permettre de démontrer une ouverture de la sorte. Ma secrétaire, certains patients mineurs, des amis. Ils me souhaitèrent au revoir en me souhaitant bonne chance. Pourquoi la chance quand on a le talent.
Parlant de larmes, cela me rappelle mon enfance, quand mon père est parti à la guerre. L’armée russe, réputée pour être mal équipée, en sous-nombre et sous-entraînée. De plus, nous savions que le gouvernement enverrait les « Commissaires du Peuple » afin de s’assurer la fidélité des hommes envers la Mère Patrie. Ah, c’étaient les histoires qui nous étaient racontées à mes frères et soeurs afin de rester à la maison. Nous convaincre de rester en sécurité.
J’ai toujours voulu plus. Plus que rester au beau milieu de la neige et du froid. Sans dire que je n’aimais pas ma famille, elle n’avait aucune aspirations et n’essayaient pas de progresser. Ils restaient au même point de pauvreté et, alors qu’ils prétendaient faire tout ce qu’ils pouvaient, ne faisaient qu’aller au bureau de l’assurance chômage afin d’obtenir un emploi.
Mes études me firent remarquer à quel point les humains me fascinaient. À l’école, pendant mes 11 ans d’études en Russie, je jouais avec les relations sociales comme Big Blue jouait aux échecs. Rien ni personne ne me résistait. Si ce n’étais pas moi qui convainquait les gens, c’était leur entourage. J’avais un contrôle total sur l’école mais un contrôle encore plus poussé que celui du fameux « président de classe » américain. Ces concepts étaient interdits en Russie à l’époque, en pleine guerre froide.
Je suis tout de même parvenu à obtenir un visa d’études vers l’Angleterre par des moyens qui seraient aujourd’hui considérés comme de la corruption mais qui, à l’époque, étaient une « contribution volontaire aux coffres de l’état ». Je suis donc allé m’installer pour études dans Londres avec de l’argent de bourses que j’ai reçu, des emprunts bancaires qui pourraient être considérés comme « frauduleux » et de l’argent d'éminents membres de la pègre russe. J’étais un bon ami de leur fils et ai vite appris à me faire des amis un peu partout, me faire un réseau de contacts.
Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire, je suis donc allé voir un orienteur qui m’a recommandé les sciences humaines, comme le droit. Je n’avais et je n’ai toujours aucun intérêt pour la machine politique. C’est trop long avant que l’on voit des résultats concrets et très difficiles de maintenir une influence potable. Dans tout cela, la psychologie me tapa dans l’œil. Connaître ton ennemi afin de mieux en faire ce que tu veux.
Le phénomène s’est reproduit. Encore une fois, j’étais au courant de tout ce qui se passait dans l’école et je la dominais presque. C’était l’une de mes plus grandes frustrations : presque! Pas complètement! Ah, si j’avais opéré différemment, c’aurait peut-être été différent. Enfin. Mes notes ont été satisfaisantes et je pu me faire engager rapidement dans un établissement psychiatrique peu connu, malheureusement pour moi.
J’occupais le poste de psychologue résident et j’y voyais des patients beaucoup plus intéressants que ce que j’ai pu voir pendant mes stages. Des gens profondément atteints, des grands criminels, j’ai pu parler avec des psychopathes très dangereux. Nous nous comprenions bien et même, souvent, ils demandaient à me voir.
En général, mes méthodes, quoi qu’un peu surprenantes, étaient généralement acceptées. Il n’y eu qu’un seul problème. Un jour, un patient masochiste me parlait et, afin de le guérir, j’ai voulu lui prouver que la violence n’était pas appréciable. Il n’a pas apprécié et m’a poursuivi. J’ai tout de même gagné à cause d’un charisme incroyable et d’amis de la pègre qui m’apprécient toujours.
J’ai reçu, à cause de ma thèse de doctorat sur la composition du monde interne d’un autiste, une invitation au congrès sur le lien entre la maladie mentale et le fétichisme sexuel. C’est là que j’ai rencontré le docteur Millet. Je crois pouvoir affirmer que je l’ai flairé comme un loup de la même meute. Nous avions le même caractère. Il m’expliqua son projet de CSHEMAS et je l’écoutai avec grand intérêt. Ce que l’intranet disait était vrai : le docteur Millet était un excellent communicateur.
C’est un peu plus tard, quand le centre ouvra ses portes que j’appliquai pour le poste de directeur adjoint. Le docteur Millet et moi n’avions pas discuté emploi au congrès. Il n’est pas bon d’essayer d’obtenir du pouvoir à notre première rencontre avec une personne, mais lui et moi avions discuté quelques fois afin de partager notre savoir et notre expertise sur certains sujets.
L’hélicoptère se posait sur l’énorme glacier, ses roues touchaient le sol. Je resserrai mon manteau blanc à col en renard blanc afin de bien me protéger du froid. Une courte route menait de l’aérodrome au centre et un véhicule m’attendait. Il était l’heure d’occuper mes fonctions.
Que la partie commence.
Autres-
Dossier criminelCrime(s) commit(s)-Accusation de voies de faits sur un patient masochiste, jugé non-coupable
Curriculum VitaeÉtudes-Baccalauréat-Maîtrise-Doctorat à Oxford
Motivation pour travailler au CSHEMAS-Faire avancer la science
Poste souhaité-Directeur adjoint
Personnage sur l'avatar-
Hippolyte KurtzmannCode de validation- ok!