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 Dâgar, Hakim

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AuteurMessage
Dr. Hakim Dâgar [PNJ]

Dr. Hakim Dâgar [PNJ]

Sexe : Masculin
Nombre de messages : 3
Nationalité : Américain

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MessageSujet: Dâgar, Hakim   Dâgar, Hakim Icon_minitimeVen 15 Mai - 20:31

Dossier médical


Nom & Prénom –Hakim Dâgar

Sexe – Mâle

Âge – 36 ans

Nationalité –États-Unis

Traits physiques – tous les traits typiques d’un musulman du Moyen –Orient. Les cheveux ras et noirs comme ses yeux, le teint basané. Grand et moyennement musclé.

Taille -1m84

Poids – 90kg

Maladie ou handicap physique – ne peut lever son bras plus haut que son épaule (suite à la balle reçu en Irak)

Autres – Son prénom Hakim signifie juge équitable


Dossier psychologique


Qualités – Intelligent, clément, équitable, travaillant…

Défauts – Retors, conservateur, rancunier…

Aime – Sa patrie, les grands espaces, sa petite fille, son métier…

N'aime pas – Son ex-femme, l’injustice, l’insubordination…

Comportement avec les gens – Les ignore sauf lorsqu’il a affaire avec eux.

Maladie ou handicap mental – traumatisme dû à sa captivité

Valeurs – Sa patrie, la vie, l’espoir

Tics –Se frotter l’épaule droite.

Passé –
11 mai 1970, Aéroport national Ronald Reagan, Washington DC, États-Unis.

Deux années après la «Révolution blanche» qui eut lieu en Irak, Malik Dâgar et sa femme arrivèrent en sol américain. Voyant une menace dans l’ascension du parti Baas, ils avaient préparé leur départ depuis près d’un an. Enfin, ils se sentaient en sécurité et pourraient fonder une famille sans crainte.

10h20 am, 16 août 1973, Washington DC, États-Unis.

Un bébé vit le jour dans un hôpital de Washington DC. Ses parents le nom Hakim.

11h03 pm, 17 novembre 1994, West Point, New-York, États-Unis.

Le couple était sur le bord de l’eau. La lune se reflétait sur l’eau. Un environnement de rêve pour se qu’il venait de ce passer. Ils vivaient un moment de pur bonheur. Hakim venait de demander en mariage la femme qu’il aimait. Le jeune homme avait pris son courage à deux mains. Il la connaissait depuis leur enfance et il ne voyait pas une autre femme avec qui il pourrait faire sa vie. Le mariage n’était certes pas pour demain, mais ils étaient fiancés.

3h00 pm, 25 mai 2000, Académie militaire de West Point, New-York, États-Unis.

"Devoir, Honneur, Patrie", voilà la devise de l’académie. Après huit années d’études, Hakim recevait enfin son diplôme de médecine. Il n’avait pas arrêté une seconde. Il n’était pas le premier de sa classe, mais il était apprécié. Son tempérament lui avait valu la sympathie de ses supérieurs et il n’aurait pas à attendre longtemps avant d’être muté à un poste appréciable. Le jeune homme pourrait enfin passer du temps avec sa femme. Le musulman se sentait libre. L’avenir lui appartenait.

11h56 pm, 11 septembre 2001, West Point, New-York, États-Unis.

Alors que toutes les chaînes de télévision présentaient en boucle les images des avions ayant percutés les deux plus grandes tours de New-York. Le World Trade Center Nord fut touché à 8h46 am tandis que le seconde, le Sud, à 9h03 am. La population américaine est atterrée. La catastrophe à surpris non seulement le pays mais le monde entier. Hakim regardait l’écran dans la chambre de sa femme. Ils étaient à l’hôpital de la base. Le médecin ne s’occupait plus de la petite vie dans les bras de son épouse. Il ne pouvait détacher son regard du téléviseur.

20 mars 2003, Washington DC, États-Unis.

Le Président des États-Unis, George W. Bush Jr déclara le début de l’Opération Iraqi Freedom est officiellement en marche. Elle visait le parti Baas de Saddam Hussein. Hakim espérait pouvoir y participer, mais il avait d’autres devoirs à accomplir au pays. Le soir précédent, il avait serré la main de ses amis ne sachant pas s’il aurait la chance de les revoir. Hakim regrettait de ne pouvoir libérer le pays de ses ancêtres des mains d’un dictateur.

1 mai 2003, West Point, New-York, États-Unis.

En moins de deux mois, l’invasion a conduit à la défaite de l’Irak. Les hôpitaux des bases militaires sont remplis. Hakim y passait la quasi-totalité de son temps. Tout ça, au détriment de sa famille. Sa petite fille de un an et demi lui manque, mais son devoir envers le pays est plus important. Sa femme lui en voulait. Elle lui reprochait qu’il négligeait son devoir de père. Sa femme était là, elle pouvait s’en occuper seule.

8h26 pm, 13 décembre 2003, environ 15 km au nord de Bagdad, Irak.

Saddam Hussein est retrouvé. Cette chasse à l’homme est désormais terminée. Le monde peut enfin reprendre son souffle. Hakim espérait, enfin voir la lumière au bout du tunnel.

1h15 pm, 27 décembre 2006, Quelque part en Irak.

Le convoi roulait sur une route à environ une heure de Bagdad. Il était composé de trois camions. L’un, plus gros que les autres, transportait des prisonniers faits une semaine plus tôt. Hakim avait été désigné comme médecin pour cette mission. En regardant à l’extérieur, il se rappela sa petite fille lorsqu’il avait dû rejoindre ses compatriotes sur les terres irakiennes.

La mère était un peu à l’écart laissant seul le père et sa fille. Cela faisant vingt mois qu’ils s’étaient séparés. Elle lui avait reproché d’être trop souvent absent de la maison. Depuis, elle avait refait sa vie, lui il continuait à faire son travail. Désormais, il était sur le point de quitter. La femme n’avait pu refuser le souhait de son ex-mari de revoir une dernière fois son enfant. La fillette ne voulait pas le quitter. Elle tenait la main de son père le plus fort possible. Il la prit dans ses bras pour aller la porter dans ceux de sa mère. Il s’était retourné pour cacher ses larmes. Enfin, il se dirigea vers les autres soldats déjà en rang.

1h48 pm, 27 décembre 2006, Quelque part en Irak.

Une explosion ébranla tout le convoi. Le premier véhicule venait de partir en feu et des coups de feu se faisaient entendre des deux côtés du chemin de terre. Ils étaient dans une petite vallée et les soldats ne pouvaient voir leurs assaillants. Hakim sortit en vitesse pour se diriger vers la tête de la file. Une déflagration lui signala que le camion qu’il occupait venait d’être touché par une rocket. Le médecin se retrouva face contre terre. Des cris venaient de partout. Hakim se releva péniblement.

Il se sentit démuni. C’était comme si en un instant, il avait tout oublier. Il ne voyait que destruction autour de lui. Le seul camion encore intact était celui des rebelles. Ses compagnons d’armes étaient presque tous morts. Les autres peinaient à repousser leurs agresseurs. Hakim se dirigea vers un premier soldat. Celui-ci avait reçu des débris dû à la seconde explosion. Le médecin fit de son mieux pour appliquer des garrots sur le corps du malheureux. Puis, il se dirigea vers un de ses coéquipiers. Il avait été touché par trois balles. Hakim regarda ses mains pleines de sang, puis les blessures. Il savait qu’il ne pouvait rien faire.

Il était déchiré. Désormais, dépourvu de toute conscience. Le médecin se dirigeait d’un blessé à un autre essayant de les soigner le mieux possible. Les tirs autour de lui n’arrêtaient pas.

D’un coup, il ressentit une horrible douleur. Une balle venait de lui perforer l’épaule droite. Il regarda son sang couler. Il tomba à la renverse. Sa vue se brouilla. Hakim distingua une ombre puis sentit que l’on s’occupait de sa blessure. Il se laissa tomber dans l’inconscience.

3h34 pm, 27 décembre 2006, Quelque par en Irak.

Hakim se faisait transporter sur une civière lorsqu’il reprit ses esprits. Il porta automatiquement sa main gauche à son épaule. Il sentit un bandage sous ses doigts. Des hommes autour de lui parlaient arabe. Le médecin comprit qu’il était devenu leur otage. Il redressa la tête pour voir s’il n’y avait pas de ses frères d’armes. Hakim sentit un grand vide s’installer en lui. Il était le seul survivant. Le médecin prit conscience de sa soif.

-De l’eau…

Il le répéta en arabe. On lui apporta une gourde en cuir. Hakim les regarda. Sans sa tenue d’armée, il aurait pu passer pour l’un d’eux. Il remercia son père qui avait tenu à ce qu’il sache parler la langue de ses origines. Le médecin se recoucha et se laissa porter.

1h00 am, 1 janvier 2007, Centre de commandement, Irak.

Les généraux reçurent une vidéo leur montrant un otage américain. C’était un soldat. Un terroriste leur expliquait la situation dans un anglais très approximatif.

-Nous avoir capturé soldat 27 décembre lors attaque contre convoi, disait-il en retirant la cagoule qui recouvrait la tête du détenu.

Celui-ci était recouvert de sang. Il avait des blessures partout au visage. Le soldat semblait exténué. Une blessure encore fraîche à la lèvre saignait toujours.

-Si vous vouloir revoir sergent Hakim Dâgar vivant, nous vouloir ravoir frères détenus. Vous avoir une semaine.

La vidéo se terminait en voyant le médecin recevoir un coup de crosse de fusil dans les côtes.

5h00 am, 2 janvier 2007, Camp rebelle, Irak.

La pièce où ils le tenaient captif était l’infirmerie. Enfin, le semblant d’une infirmerie. Les murs étaient lézardés et à divers endroits Hakim distinguait des traces de sang. Le sol était en terre battue. Quelques lits de pailles consistaient pour seul mobilier avec une armoire qui contenait la base pour soigner les blessés.

À chaque matin, il se faisait réveiller à la même heure par les prières de ses tortionnaires. Hakim faisait une simple prière pour se faire sortir de ce trou. Depuis qu’il était là, le médecin soignait les blessés rebelles. S’il ne le faisait pas, un coup suivait son refus.

*Au moins, je fais quelque chose de bien. Il y a sûrement un qui en vaut la peine.*

Le jour d’avant, un jeune garçon d’environ treize ans avait été installé dans un des lits. Le médecin n’avait pas protesté quand on lui avait demandé de le soigné. Aujourd’hui, il serait à son chevet presque toute la journée. Le jeune avait reçu une balle dans la poitrine. Miraculeusement, il n’en était pas mort mais son état était critique. Aucun organe vital n’avait été touché, mais le garçon avait perdu beaucoup de sang.

Hakim épongea les lèvres de l’enfant pour le faire boire. Lorsque la porte s’ouvrit, il se releva. Encore un nouveau blessé. En le voyant, il sut que c’était déjà la fin pour cet homme. Il tenta de l’expliquer. Un coup de poing fut la réponse. Le médecin fit quelques opérations pour le ramener. Ça ne donnait rien. Lorsqu’il se retourna, un homme le fixait. Ce regard lui donnait la chair de poule. L’Irakien semblait dire que tout était de sa faute. Hakim ferma les yeux en attendant le nouveau coup. Le rebelle n’en fit rien. Il prit le corps mou de son frère et repartit.

0h35 am, 7 janvier 2007, camp rebelle, Irak.

Le jeune garçon était sauvé. Hakim le regarda avec joie. Il s’était attaché à cet enfant. Un petit rayon de soleil dans cette noirceur. Le médecin avait perdu tout espoir d’être à son tour sauvé. L’échéance se terminait le lendemain et le médecin n’y croyait plus. Il se retourna dans son lit sans trouver le sommeil.

*L’espoir m’a permis de rester en vie. Lorsqu’on le perd, c’est comme se faire arracher le cœur. Et encore là, je suis sûr que c’est moins douloureux. Voir toutes ses chances de survie s’éteindre à petit feu m’est insupportable. Mieux vaut en finir maintenant. *

Il entendit alors des coups de feu. Il pensa que les rebelles étaient venus en finir plus tôt que prévu. Hakim se recula au fond de la pièce réveillant ainsi le jeune garçon. La porte s’ouvrit avec fracas. Un homme, tout de noir vêtu se tenait dans l’embrassure. L’enfant se positionna entre lui et moi pour faire office de bouclier. Il criait en arabe pour que l’autre ne tire pas. La balle le traversa sans peine. Direct au cœur. Le garçon n’avait eu aucune chance. Hakim se précipita sur lui pour arrêter l’hémorragie. Le médecin sentit une main le tirer vers l’arrière.

-NON…

1h07 am, 7 janvier 2007, en direction de Bagdad, Irak.

*Il n’avait rien fait de mal. Il voulait me sauver. À quoi ça sert de sauver des vies si les autres le leur enlèvent. Ce monde est si injuste. Il s sacrifient tant de vies humaines juste pour sauver la mienne. Combien sont morts cette nuit? Dix? Quinze? Vingt? Je n’ai pas su jouer mon rôle. Je devais le protéger et pas l’inverse. Je veux partir. *

Le ciel était constellé d’étoiles. La lune n’était qu’à son premier quart et elle ne diffusait qu’une légère lumière. Le camion arriva enfin à Bagdad. Lorsqu’il sortit de l’auto, Hakim vit les hauts commandants l’attendre. À chaque poignée de main, le médecin se sentait faiblir. Il ne lui restait plus que deux hommes. Après lui avoir serré la main, Hakim se mit à pleurer sur l’épaule du général.

8h37 pm, 2009, Walter Reed Army Medical Center, États-Unis.

Hakim était revenu aux États-Unis une semaine après qu’il fut sauvé des rebelles. Depuis, il vivait sur le site du Walter Reed Army Medical Center. Cela faisait plus de dix-sept ans qu’il servait son pays. Il n’en pouvait plus. Le médecin revoyait sans cesse les images de sa mission en Irak. Il n’y avait plus rien pour lui ici.

Il venait de terminer deux courriels. L’un destiné au directeur du centre lui signalait sa démission. L’autre venait de lui offrit un billet vers l’Antarctique. Il venait d’accepter un emploi qui lui permettrait de quitter se monde de fous.


Autres

Dossier criminel


Crime(s) commit(s) -


Curriculum Vitae –Médecin dans l’armée américaine de terre.

Études –Études de médecine à l’Académie militaire de West Point
formation de psychologie (connexe avec les études de médecine)

Motivation pour travailler au CSHEMAS –Changer d’aire

Poste souhaité – Médecin.

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Dr. Clarence Millet
Directeur du CSHEMAS
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MessageSujet: Re: Dâgar, Hakim   Dâgar, Hakim Icon_minitimeLun 18 Mai - 8:20

Cher monsieur Dâgar,

C'est pour nous, le personnel du CSHEMA, un grand honneur de vous accueillir au sein de notre grand et magnifique institut. Nous espérons que votre emploi vous sera aussi agréable que profitable à nous.

Cordialement,

Dr. Clarence Millet, directeur et psychiatre en chef du CSHEMA
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Dâgar, Hakim

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